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Des Centenaires à la Triade

Publiée le 02/10/2019

La Résidence la Triade serait-elle synonyme de longévité ? Car en ce mois de septembre 2019 nous avons fêter les 105 ans de Mme Dacquin Andrée et le jour suivant les 100 ans de Mme Laval Marie-Rose. Une fête d’anniversaire avec un orchestre qui a joué tout particulièrement le 27 septembre.  Tout le personnel et les familles étaient présents pour les résidents. Nous avons souhaité rendre hommage à nos Centenaires en leur demandant de nous raconter un peu l’écho de leur vie, car être centenaire c’est un sacré bout d’histoire !

Mme Dacquin Andrée, 105 ans le 29 septembre 1914, résidente depuis 2011:

« J’étais brodeuse toute ma vie, j’ai commencé à 14 ans, à Calais la ville de la dentelle et après je brodais pour les gens. J’étais mariée à un militaire, j’ai vu du pays, on a voyagé. J’ai deux filles, une ici à Seysses et l’autre à Aix en Provence. Maintenant ici je me sens bien, les gens sont sympas. »

Et quand on lui demande son secret :

« Demain est un autre jour, je suis assez optimiste, c’est ma nature. Je me dis, demain on verra, ça m’allais. Je ne parle pas beaucoup, j’observe, j’étudie les gens, c’est comme ça la vie, j’observe beaucoup ça me fait vivre ! »

 

Mme Laval Marie-Rose, 100 ans le 30 septembre 1919, résidente depuis 2012 :

« Vous savez je suis là maintenant et après peut être que plus tard…quand l’heure arrivera…je remercie cette maison, j’ai une bonne impression, alors je dis Merci mon Dieu ».

Je ne sors pas, mais je vois le jardin quand je tire le rideau. Le Paradis sur Terre c’est ici.

Ma vie c’était quelques bouts de terre, des chèvres, les écuries, on se levait tôt le matin. Mon père a passé 5 ans à la guerre, on a travaillé tôt. On se rendait service dans la famille car à notre époque il n’y avait pas la retraite. Dans les campagnes il y avait beaucoup de solidarité, on se portait secours. J’ai perdu deux enfants, il n’y avait pas beaucoup de soins et on était loin dans  les campagnes. Heureusement je crois en Dieu. L’école était à 4kms mais j’ai quand même eu le Certificat d’études. Ensuite on restait à la maison jusqu’au mariage. Est-ce que c’était la volonté de Dieu ou un besoin naturel de se marier ? Enfin la vie continue. »

Et quand on lui demande son secret :

« On a jugé qu’on ne pouvait pas vivre seul dans les campagnes et je suis venue ici et comme on s’occupe bien de moi, ici « tout va très bien Madame la Marquise ». C’est le Tout Puissant qui m’accorde une longue vie. J’ai de la chance, ma famille est à côté, j’ai des petits enfants. Tout va bien ! »